A la mer
Rien n’arrête la bête
Martine année 1959
Caro Diario
Sur la plage, maman
allongée sur sa serviette, tranquille,
Enfin débarrassée de
sa marmaille, pouvait se faire bronzer au soleil.
Papa avait prit la
relève.
A quatre pattes dans
le sable, il avançait, avec accrochés à lui, cinq enfants,
Qui avaient pour
mission de le stopper dans sa course.
Papa criait :
« Rien
n’arrête la bête!»
Papa savait très bien
qu'au bout d'un certain temps, il allait faiblir.
Alors, il
prenait la direction de l’eau,
Et rentrait dans la
mer toujours avec la marmaille accrochée à lui,
Les uns sur son dos,
les autres à ses jambes et ses bras.
Quand il avait la
tête sous l'eau, il pouvait se dégager de nous.
Comme on avait plus
pied, les tasses étaient fréquentes.
C’est comme ça
que nous avons appris à nager.
La bête était plus
maligne que nous.
C'était un papa
génial,
Il savait tout faire,
la cuisine, le ménage, le repassage, les courses,
"Mettre un
enfant au monde",
Surtout il nous
aimait.
Mais de retour à la
maison, je savais bien,
Que j'entendrai
encore
Ce mot que maman
disait souvent,
Quand elle était en
colère.
Et je ne savais pas
encore ce que cela voulait dire,
Mais rien de bon
sûrement :
Retrouvez cette nouvelle dans "Des Mots pour mes Maux et souvenirs
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