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vendredi 12 juin 2020



Jean Paul le sauveur


A la vie à la mort 

  Caro Diario 1958




         Mes frères Jean-Paul et Michel étaient comme des jumeaux, Sauf qu’ils étaient nés avec douze mois de différence. Il y avait un lien très fort qui les unissait, toujours ensemble, Et heureux d’être soudés l’un à l’autre, cela faisait partie de leur équilibre.

        Un après-midi au bord de la Loire, Laissés sans surveillance pendant un moment, Mes frères et moi jouions à se poursuivre, Autour de la pile d’un pont sur la margelle en ciment étroite. Soudain, Michel est tombé dans l’eau noire et profonde de la Loire. Paniquée, j’ai vu Michel disparaître sous l’eau, Puis remonter presque aussitôt avec ses mains tendues vers moi. 

   J’ai crié pour que Jean-Paul vienne m’aider, Tout en essayant d’attraper ses mains qui sortaient de l’eau. Au moment où je pensais que tout était fini, que je n’y arriverai pas Jean-Paul est arrivé avec une longue branche de bois Qu’il a tendue à Michel et, ensemble, « Enfin surtout Jean-Paul qui était le plus fort » Avons tiré Michel hors de l’eau, accroché à sa branche tremblant de peur et de froid. Maman arrivant pour nous gronder, dans le feu de l’action, a giflé Jean-Paul. 

    Elle avait cru que c’était lui qui avait poussé Michel. J’ai crié de toutes mes forces pour qu’elle arrête, Que Jean-Paul lui avait sauvé la vie, maman était honteuse. 

           Sans la présence d’esprit de Jean-Paul, Michel serait mort ce jour-là, noyé dans la Loire. 

   J’ai regardé Jean-Paul comme je ne l’avais jamais fait, Avec reconnaissance et admiration. Il était plus jeune que moi et ce jour-là, c’était lui le Grand. 

       Un Héros à jamais dans mon cœur, Mal récompensé ce jour-là, Et d’où le surnom pour maman par la suite
                               « La mère tape dur » 







                      Retrouvez cette nouvelle dans "Des Mots pour mes Maux et souvenirs


jeudi 11 juin 2020

                                                            
Ma dyslexie.
Vive l'écriture.
                                                                 

                                                           REMERCIEMENT




lundi 8 juin 2020









 « Rien ne peut donner une idée de la beauté pittoresque de ce bassin du Puy ; Ce n’est pas la Suisse ; c’est moins terrible ; ce n’est pas l’Italie ; C’est plus beau ; c’est la France Centrale avec tous ses vésuves éteints ; Et revêtue d’une splendide végétation… La ville du Puy est Partout pittoresque ; c’est encore une Ville du Moyen Age » George Sand dans : le Marquis de Villemer.