L’adieu
A Saint-Austremoine
Caro Diario 1967
Pour les besoins, rien de changé,
Toujours le cul à l’air dans le pré derrière la maison,
Mais maintenant le papier hygiénique avait fait son apparition,
C’était plus doux que le journal.
En bonne maitresse de maison elle faisait les comptes, et là elle s’est aperçue,
Que quatre enfants en pleine santé et croissance coûtent cher.
Et que bien sûr cela lui donnait du travail.
Je l’aidais à la cuisine, aux courses et à la vaisselle,
Mais pas assez à son goût.
Eh oui, elle avait un homme qui avait quatre enfants,
Et pour elle c’était beaucoup trop.
Ce n’était plus notre maison, cela devenait la sienne et il fallait bien s’y faire.
C’est sûr que leur vie à deux était plus romantique.
Maintenant que Papa oublie,
C’est elle qui s’occupe de lui,
Du mieux qu’elle le peut, avec patience et amour, loin de nous.
Et pour cela, elle mérite toute mon admiration et ma reconnaissance.