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jeudi 28 mai 2020



La naissance de Philippe 

   Caro Diario 1958






      Ce trente mai 1958, Je me souviens être avec Lucienne chez Pépé et Mémé avec mes trois autres frères. Je les revois faire la bagarre, mais pour la première fois grand-mère veut du silence. 

        L’instant est historique pour moi, J’attends la naissance de cette petite sœur que j’espère depuis tant d’années. Les garçons c’est bien, mais trois ça suffit. Cette fois, je le veux tellement, je vais avoir une petite sœur. 

       Après quelques heures d’attente, Maman, Jeune, en forme, et en pleine santé, donne naissance à un beau bébé. Ils vont bien tous les deux. Arrivée au troisième étage de la chambre côté halle, Maman a dans les bras un beau et gros bébé, Ma petite sœur, je suis aux anges. Puis elle me dit : « viens embrasser ton petit frère Philippe »,

           Et là, je ne peux pas arrêter mes larmes, cette petite sœur, c’est encore un garçon. Lucienne me prend dans ses bras, et je lui dis « Maman ne sait faire que des garçons ».

       Le chagrin est vite passé devant ce beau bébé et comme je suis une sœur maternelle, Je m’en occupe de suite et l’aime aussitôt. Maman, trois heures après la naissance, était déjà debout En train de faire la lessive à la main dans la cuisine. 

              Et je n’en démords pas, Surtout des garçons.



                               Retrouvez cette nouvelle dans "Des Mots pour mes Maux et souvenirs







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