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samedi 30 septembre 2017

    Caro Diario  



La Fiat 500. 1968



         


          La première fois que je l’ai vue en Italie,
J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette petite voiture décapotable.
Et là, je me suis dit, c'est celle là que je veux et pas une autre.
Mon seul but était d'en posséder une.
Alors, je faisais le service de midi tous les dimanches au restaurant de maman,
Et parfois, quand je n’avais pas école la semaine.
Maman, pour me récompenser de l'aider et de m'occuper de grand-père,
M’avait promis de m'en acheter une d’occasion.
Garée devant le café, elle était là, qui m'attendait, devant mes yeux, ma Fiat 500 à moi.
                Elle avait triste mine, sa peinture blanche était toute écaillée, et son moteur avait des ratés.
 Mes amis garçons, qui travaillaient dans le garage Fiat à côté du café,
 Mirent tout en œuvre pour la remettre en état de marche.
De blanche, elle est devenue jaune, et son moteur ronronnait comme un félin.
Dans cette petite voiture, je me sentais quelqu'un et je ne passais pas inaperçue.
Elle faisait partie de moi et de mon amour de l'Italie.
             Quand je prenais de l’essence, les pompistes cherchaient toujours le réservoir à l'arrière,
                 Ce qui me faisait rire chaque fois, car il était dans le coffre devant et personne ne le savait.
Je roulais presque toute l'année la capote ouverte.
J'avais réalisé mon rêve, avoir une Fiat Cinque Cento,
Et j'en ai eu une autre, verte, par la suite.
Même avec les années passant, rien n’a changé pour moi.
Avec la réédition de la Fiat 500 cette année,
J'ai toujours le manque de cette voiture
Et j’ai une envie folle de l'avoir dans sa nouvelle version décapotable.

Je le veux, je la veux.







Retrouvez cette nouvelle dans "Des Mots pour mes Maux et souvenirs"

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